Difficulté : 3/5
Élection de Trump, mouvement Gilets jaunes, monté de l’extrême droite en Europe… Est-ce que nous somme dans une période où le populisme domine la politique ? En tout cas, beaucoup de commentateurs pensent que c’est le cas.
Mais c’est quoi au fait le populisme ? Quand est-ce que c’est apparu, comment est-ce que les chercheurs le définissent ? C’est le sujet de la vidéo que je vous présente aujourd’hui. À travers le portrait de 3 leaders politiques, espacés dans l’espace et le temps, je vous propose de retracer l’histoire du concept de populisme pour mieux comprendre ce qui se joue depuis quelques décennies.
Perón, Reagan, Mélenchon, Le Pen, Raoult, Hanouna, Ruffin, Bigard, qui sont les vrais populistes dans tout ça ? Est-ce que le populisme est vraiment un danger comme on le présente trop souvent ? Pour répondre à toutes ces questions il a fallu faire un gros travail de recherche. Cette vidéo est assez dense, mais ça reste un résumé de tout ce que j’avais à dire. Hésitez pas à la revoir plusieurs fois et ensuite d’aller voir les quelques compléments ci-dessous. Après je vous propose d’aller voir les sources et les vidéos/articles de la section « aller plus loin ».
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Sommaire
Complément 1 : Pourquoi Perón, Reagan et Meluche ?
Au départ, cette vidéo devait revenir sur les origines historiques du populisme, et parler des mouvements agraires russe et états-uniens. Mais d’une part c’était un peu vaporeux vu que c’est assez ancien, et d’autres part j’arrivais pas à comprendre pourquoi c’était devenu un terme autant associé aux leaders d’extrême droite aujourd’hui. Pour pallier à ça je ne parle plus que de Juan Perón comme exemple historique de populisme et je pose 2 questions. Premièrement, est-ce que Reagan était populiste ? On associe aujourd’hui le populisme aux protectionnismes économiques, à l’intervention de l’État dans l’économie, mais finalement est-ce que le premier à réaliser le rêve néo-libéral il serait pas populiste ? Deuxièmement : où se trouve le populisme aujourd’hui ? Est-ce qu’il se trouve plus chez Mélenchon, les gilets jaunes ou dans les leaders de l’extrême droite ?
Puisque que je défends la vision de Tarragoni, j’aurais tendance à dire que non, Reagan n’était pas populiste, et Mélenchon a essayé de créer un mouvement populiste de gauche sans parvenir à prendre le pouvoir avec [1]Finalement le mouvement gilet jaune a été bien plus proche des premiers populismes que ne l’a été la FI ou Podemos. Mais ce n’est pas pour imposer ma définition du populisme que j’ai fait cette vidéo au final. Plutôt qu’un angle « débunk des idées reçue sur le populisme, j’ai trouvé plus intéressant de voir le lien entre 3 figures historiques pourtant assez hétéroclites. De cette manière je peux introduire aux différentes définitions de populisme, de manière à ce que vous puissiez construire votre propre avis.
Mais je dois préciser que je n’ai évidemment pas été exhaustif.
Perón et ses idées ont une longue histoire, que je ne prétends pas avoir couverte dans ma vidéo. J’ai évité de raconter son exil, son retour, sa reprise du pouvoir, son idéologie personnelle, ses contradictions, pour me concentrer sur le processus du populisme en tant que tel. D’une manière générale, je me suis concentré sur les aspects plus positifs pour montrer les racines démocratiques et sociales du populisme, mais gardez en tête que des réformes étaient faites sous la pression des syndicats. Le premier gouvernement Péronistes comptait carrément des anciens dignitaires nazis et fascistes. Le simple fait qu’ils soient arrivés au gouvernement grâce à un putch militaire favorable aux forces de l’Axe donne une idée sur leurs sentiments profonds. Il y aurait beaucoup à dire sur le fait que -contrairement à l’Allemagne ou l’Italie – l’Argentine n’a pas suivi le chemin de l’autoritarisme mais au contraire a connu une réelle progression démocratique. C’est probablement dû au fait que Perón était persuadé que la stabilité sociale ne se crée pas par l’autorité mais en combattant la pauvreté. Je laisse ceux et celles qui veulent en savoir plus lire les sources et en discuter en commentaire.
La page Wikipédia est d’ailleurs assez fournie : https://fr.wikipedia.org/wiki/Juan_Per%C3%B3n
Concernant Reagan j’ai axé sur certains aspects mais il y aurait encore beaucoup de choses à raconter sur sa politique, la révolution conservatrice qu’il a portée et comment le néo-libéralisme a infusé énormément de gouvernement par la suite, aux État-unis comme en Europe.
Mais j’ai trouvé intéressant de voir comment Reagan fait le lien entre le populisme associé à une tradition progressiste d’Amérique latine et la tradition autoritaire qu’on lui a associée en Occident. Et en plus ça permet de poser la question : est-ce qu’il était populiste Reagan ? Bah ça dépend de si on a une définition restreinte ou élargie.
Et enfin pour Mélenchon et le fait de ne parler que de 2017… Là le choix est plus venu du moment où j’ai écrit la vidéo : le gros de l’écriture a eu lieu en fin 2021, au moment où on ne savait pas si la campagne des insoumis allait être axée sur l’aspect populiste comme en 2017 ou s’ils allaient tenter de faire un appel du pied aux personnes se sentant de gauche comme en 2012. Au final 2022 pour la FI et la création de la Nupes aura été un mix de 2012 et 2017. Avec le recul, ce que je dis dans la vidéo reste valable pour 2022 mais ça aurait été trop long de retourner certain passages, donc j’ai gardé tel quel. Le seul regret après-coup c’est que le terme populisme a été beaucoup moins présent dans cette campagne 2022 qu’il ne l’a été en 2017, ce qui invalide un peu la première phrase de la vidéo…
Complément 2 : Populologie
Pour F. Tarragoni, on a un peu utilisé à tort et à travers le terme populisme pour dire tout et n’importe quoi, si bien que c’est presque devenu un sujet à part entière. Il veut dire par là que c’est pas juste quelques éditorialistes qui ont mal usé du terme, une part significative de la recherche en sciences politique s’est mise à revendiquer le terme depuis une vingtaine d’années en le vidant de son héritage historique. On pourrait presque parler d’une sous discipline pseudo-scientifique qu’on pourrait appeler populologie, consistant essentiellement à coller l’étiquette de populisme sur tout et n’importe quoi sans remettre le populisme dans une perspective socio-historique. En tout cas, le consensus médiatique donne une vision exclusivement négative du populisme et qui ne présente jamais d’exemple historique de populisme (Perón, mouvement agraire, etc).
Les 4 clichés de la populologie sont :
- Le populisme est un synonyme de démagogie (ce qui amène à le voir partout et nulle part)
- Intrinsèquement, le populisme est une menace, LA menace principale pour nos démocraties (plus que le fascisme, le racisme…)
- Autant de gauche que de droite (alors qu’on l’a vu, ce n’est pas distribué de la même manière sur le spectre politique)
- Que le populisme revendique la démocratie mais défend en réalité de l’autoritarisme
Pour Tarragoni encore, ces clichés sont répétés en boucle depuis 3 décennies et finissent par plaquer sur un peu tout et n’importe quoi un terme qui n’éclaire désormais plus rien : la populologie tue le concept de populisme. Je vous encourage à voir son intervention sur France Culture où il montre pourquoi ces clichés ne correspondent pas à l’expérience historique des expériences clairement identifiées comme populiste.
https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-idees/le-populisme-peut-il-etre-democratique
Un exemple de populologie a été analysé par Le Stagirite, montrant que populisme est utilisé pour diaboliser toute demande de démocratie :
Et comme je l’ai dit, c’est dommage de constater que ce problème touche aussi des chercheurs qui se sont mis tardivement à travailler sur le concept de populisme. Pour prendre un exemple chic de populologie, il y a l’exemple du livre :
Pierre Rosanvallon, Le Siècle du populisme. Histoire, théorie, critique, Éditions du Seuil, 2020, 288 p.
Dans ce livre, Rosanvallon propose 5 caractéristiques pour définir le populisme (comme vision du monde) :
- Une conception du peuple comme l’acteur unique et central de la politique.
- Une préférence affichée pour la démocratie directe, un rejet des corps intermédiaires et domestication des institutions non élues, expression spontanée de la volonté générale.
- Mise en avant d’un homme-peuple qui se légitime en incarnant la volonté générale
- Une économie avant tout pensée pour la sécurité de la population du pays (ce qu’on désigne en général par « protectionnisme »)
- Un régime de passions fondées sur le sentiment d’abandon, d’invisibilité. Besoin d’un monde plus lisible, comblé par des récits d’essence complotiste, une volonté d’agir par le dégagisme.
Notez qu’il ne suffit pas d’avoir vaguement un des critères pour être populiste, il faut les cinq. Ainsi, les exemples historiques du populisme (comme le Parti populiste états-unien), ne seraient pas du populisme selon cette définition puisqu’il ne coche pas le critère du leader unique. On voit comme ça plusieurs problèmes à sa définition. Beaucoup de commentateurs ont dit que le mouvement gilets jaunes était un mouvement populiste, et au sens historique, c’est vrai. Mais si on prend une définition incomplète comme celle de Rosanvallon, il manque le critère du leader unique et charismatique, ce n’est donc pas du populisme ! Le problème de sa démarche est d’avoir voulu plaquer la vision populiste actuelle sur les exemples historiques plus anciens, alors que les bons historiens devraient plutôt faire l’inverse.
Tarragoni s’inspire beaucoup de l’école comparatiste des années 60, il n’est pas « seul contre tous dans le monde scientifique », mais il veut rappeler à tous ceux qui parlent du populisme dans le débat public (y compris aux chercheurs) que le terme a une histoire qu’il ne faut pas oublier. Son livre est un excellent livre dont le premier chapitre est un magnifique exemple de redéfinition du concept de populisme. En plus le livre est assez accessible aux néophytes.
Complément 3 : Pour défendre la vision élargie du populisme
Comme je l’ai dit dans la vidéo, je suis plus partisan de la vision restreinte du populisme, mais si on précise le type de populisme dont on parle ça peut être intéressant d’utiliser la vision élargie du populisme. Verbeek et Salslov (2017) ont tenté une vision plus élargie du populisme, en s’arrêtant au simple critère de l’opposition peuples/élites. Ils voient ainsi 4 types de populisme avec des visions sur ce qui est derrière peuple et élites (et ce que ça implique comme objectifs) :
- Populisme de droite radicale : nativisme du peuple = veulent épuration ethnique.
- Populisme libéral de marché : peuple travailleur et élites régulatrices entravant les efforts = veulent moins d’État-providence.
- Populisme régionaliste : peuple attaché à la région face aux identités nationales et supra-nationales des élites étrangères = veulent la décentralisation.
- Populisme de gauche : peuple comme catégorie sociale, pouvant être vu comme humanistes avant tout face aux élites concentrant les pouvoirs économiques et politique = veulent la démocratie.
Cette vision élargie me paraît pertinente puisqu’elle est compatible avec la vision « tout est populiste dans le monde politique actuel » et au moins elle crée des regroupements pertinents en rappelant que les différents populismes divergent beaucoup. Pour résumer la position des auteurs : « l’effet des partis populistes sur la politique de leur pays est largement dû à l’idéologie qui leur est attachée [plutôt qu’à leur populisme en soi] » [2]Verbeek, Bertjan, et Andrej Zaslove. Populism and Foreign Policy. Édité par Cristóbal Rovira Kaltwasser et al., vol. 1, Oxford University Press, 2017
C’est l’occasion pour moi de dire que les termes de « définition large VS élargie » c’est moi qui essaie de vous résumer des débats entre chercheurs, c’est pas forcément des termes qui viennent directement de la recherche. Mais clairement c’était pas possible pour moi d’être exhaustif et accessible sur toutes les terminologies des uns et des autres. Sans compter la confusion des termes entre eux. Par exemple 2 chercheurs qui défendent une vision élargie du populisme parlent eux d’une « idéologie mince » (thin ideology)[3]Cas Mudde et Cristóbal Rovira Kaltwasser, Populism : A Very Short Introduction, Oxford, Oxford University Press, 2017. Traduction française par Benoîte Dauvergne : Cas Mudde et Cristóbal Rovira … Continue reading. Mais comme je l’explique dans ma vidéo, ça n’a pas de sens de parler d’idéologie, encore moins d’un truc mince, quand tu mets les 3/4 des politiciens dans le même sac… Bref je pense qu’avec tout ce que je vous ai dit vous devriez être en mesure de faire votre choix.
Complément 4 : Populisme, nationalisme et souverainisme
Vous l’avez remarqué, le populisme peut se mêler avec des idées de droite et de gauche, mais c’est systématiquement c’est l’échelon national qui est visé, ou alors c’est un populisme qui vise l’indépendance d’une région, ce qui au final revient au même[4]On peut prendre l’exemple des indépendantistes corse qui défende la spécificité de l’identité corse et de la « nation corse » … Continue reading. C’est pourquoi le terme populisme est souvent attaché à l’idée de protectionnisme, ce qui attache au populisme un autre terme fourre-tout. Souverainisme ne veut en effet rien dire, ou alors ça regroupe beaucoup trop de politiques différentes, on ne peut pas dire que la politique ultra-libérale de Reagan soit la même que celle défendue par les populistes de gauche.
La différence évidente c’est que Perón voulait émanciper son pays face aux puissances impérialistes, aux superpuissances qui voulaient mettre l’Argentine sous influence des gouvernements étrangers, ou des grandes fortunes européenne. Ce n’est pas comparable avec l’idée contemporaine de savoir si on doit plus ou moins s’intégrer à l’union européenne par exemple. Aujourd’hui, le repli national pour corriger les conséquences de la mondialisation, qui met les gens dans la précarité à cause d’entreprises multinationales sur-puissantes. C’est pourquoi les populismes de gauche ont pu avoir des accents d’indépendance, pour lutter contre cette domination, mais ça ne doit pas être confondu avec l’extrême droite qui va galvaniser le sentiment national parce qu’elle trouve que les étrangers méritent moins de vivre que les gens de leur pays.
Ceci étant dit, il reste la question qui fâche sur le populisme de gauche : à trop galvaniser les symboles nationaux, est-ce qu’on abandonne pas un peu vite l’internationalisme ? Parce qu’il y avait ça aussi dans le mouvement ouvrier : la lutte contre le capitalisme uni les travailleurs de tous les pays et abolira à terme toutes les frontières. Il y a un vrai risque quand on focalise trop sur l’échelon national que le discours populiste de gauche devienne un jour « nos prolos méritent plus que les prolos des autres pays ».
Si on prend les exemples historiques du populisme, de Perón au People’s Party en passant par le mouvement russe du 19e siècle, tous étaient focalisés sur l’échelon national, et n’ont que très rarement contribué au moindre projet international. Ou alors ça se fera en s’éloignant du populisme : une partie des narodnik – les populistes de Russie – deviennent socialistes et fondent le Parti ouvrier social-démocrate, ancêtre du Parti communiste d’URSS.
En critiquant le marxisme orthodoxe, Laclau et Mouffe ont ainsi mis en avant des notions plus sociologiques au détriment de ce qui était purement économique [5]Comme quand Bourdieu a analysé les rapports de classe non plus comme uniquement économique mais également par le prisme des pratiques culturels différentes. Je sais que ça a pas grand-chose à … Continue reading. C’est parce que les luttes liées aux genres, à la couleur de peau ou à l’identité sexuelle sont maintenant installées dans la société, et que ce n’est ni possible ni souhaitable de revenir à la pure lutte des classes à l’ancienne. Pour le dire avec des termes de F. Lordon : dans le populisme de gauche, on remet l’égalité et la liberté au centre des passions. Mais évidemment, il faut se méfier du sens donnée à « liberté » qui n’est pas le même pour tout le monde. Mouffe a eu tendance ces dernières années à défendre un libéralisme politique et un nationalisme économique. Alors que dans les livres écrits du vivant de Laclau, le but était de lutter contre le néo-libéralisme et la montée de l’extrême droite, qui était un enjeu pouvant (devant?) être mené au niveau européen voire mondial. On en revient ainsi à l’importance de clairement afficher les buts qu’on se fixe.
Bref. Pour que le populisme puisse être un programme de progrès social, il faut toujours qu’il vise l’émancipation collective. C’est-à-dire que la rhétorique peuple/élite soit uniquement là pour ramener un maximum de personne dans des luttes sociales anticapitalistes, anti-racistes, etc. Autrement ce n’est pas du populisme, c’est du confusionnisme d’extrême-droite.
Aller plus loin
Populisme et populologie – Langues de bois #15 – Le Stagirite https://www.youtube.com/watch?v=4DV0keRgtko
Radicaliser la démocratie ? – Politikon https://www.youtube.com/watch?v=ZiKlOd2ahgU
(Ces deux vidéos sont celles qui m’ont donnée l’envie de m’intéresser au populisme)
Le retour du héros musclé à l’ère Reagan – Cinéma et politique https://www.youtube.com/watch?v=NpjBThqqBps
Un changement radical à bout de vote ? – Patchwork https://www.youtube.com/watch?v=NpjBThqqBps
Comment le fascisme l’emporte (sur nos consciences) – KaleidosPop.c https://www.youtube.com/watch?v=SbSVuXeUY_Q
Le général Boulanger : premier « ni de gauche, ni de droite ? » – Veni Vidi Sensi #10 – Histony https://skeptikon.fr/w/skHsAKVUD2YZLvEAPEDn5w
Quand le fascisme détourne des icônes – Au-delà des yeux – Tranxen https://skeptikon.fr/w/896365fe-2470-4bd7-9489-6f3f016c63fb
Sur un sujet proche, je vous conseille de voir la série de vidéo de la chaîne Oui D’accord sur le Chili, notamment la période 1970-1973.
Si vous voulez une bonne nouvelle, les héritiers spirituels de Perón et Allende, respectivement Alberto Fernández et Gabriel Boric, sont aujourd’hui au pouvoir en Argentine et au Chili. Et avec d’autre victoire comme celle de Lula au Brésil, on semble être dans une période où ce sont des gouvernements progressistes au pouvoir dans presque toute l’Amérique Latine.
- https://www.contretemps.eu/populisme-gauche-mouffe-laclau/
- https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/240921/le-populisme-de-gauche-est-il-une-strategie-durable
- À La France insoumise, la démocratie interne fait débat https://www.anti-k.org/2017/10/15/democratie-essf-npa29/ (reprend un article de mediapart)
- https://france3-regions.francetvinfo.fr/corse/elections-europeennes-eelv-renoue-regionalistes-place-francois-alfonsi-position-eligible-1642950.html
Sources
- Badie, Bertrand et Vidal, Dominique (dir. par). Le retour des populismes, collection « l’État du monde », La Découverte, 2018
- Cervera-Marzal, Manuel, Le populisme de gauche. Sociologie de la France insoumise. La Découverte, 2021
- Eco, Umberto, Reconnaître le fascisme, Grasset, 2017
- Gracia, Guillaume de. De sueur et de sang mouvements sociaux, résistances populaires et lutte armée dans l’Argentine de Perón, 1943-1976. Éditions Syllepse, 2016.
- Laclau, Ernesto. La Raison Populiste, FCE, Buenos Aires, 2005.
- Mouffe, Chantal. Pour un populisme de gauche, Paris, Albin Michel, 2018
- Tarragoni, Federico. L’esprit démocratique du populisme : une nouvelle analyse sociologique. Paris, La Découverte, 2019, 371 pages.
Franck Gaudichaud et Thomas Posado, « Populisme ? Apports et (més)usages d’un concept pour comprendre les gouvernements nationaux-populaires latino-américains », IdeAs [En ligne], 14 | 2019
Panizza, F., Stavrakakis, Y. (2020), « Populism, Hegemony, and the Political Construction of “The People”: A discursive approach », in Populism in Global Perspective, Routledge, p. 21– 46
Federico Tarragoni, « Du populisme « par le haut » au populisme « par le bas ». Les apports d’une enquête de terrain à la redéfinition d’un concept flou », IdeAs [En ligne], 14 | 2019, mis en ligne le 01 octobre 2019. URL : http://journals.openedition.org/ideas/6780
Musiques
- Horror – Mega music Pack – Cirkle et Modiel
- Rythmed theme 03 – Mega music Pack – Cirkle et Modiel
- Skyrim mod – Exploration 1 (Legacy of the Ancients) – Mega music Pack – Cirkle et Modiel
- Storytelling Piano Long – Mega music Pack – Cirkle et Modiel
- Garden music – Kevin Macleod
- Paris Prose – JukeDeck Music
- Music Hoxton Abandon – Jukedeck Music
- Dyalla – Randy Butternubs
- Sans – undertale OST – Toby Fox
- Beneath the Mask – Persona 5 (Guitar Cover by FamilyJules)
- Brett Van Donsel – Rattlesnake Railroad
- Une larme – PNL (Instrumentale) – prod. by arome
- Megalovania Elevator Jazz Cover – EternalSushi
Vidéos
Images des campagnes présidentielles de 1995 (Chirac) 2012 (Hollande, Sarkozy), 2017 (Fillon), 2022 (Macron, Le Pen).
- La Folie des grandeurs (1971) – Gérard Oury
- Les Aventures de Rabbi Jacob (1973) – Gérard Oury
- Peron en la CGT (1973) – TVPublica
- Ces élections qui ont fait l’Amérique : Reagan – Paris Match
- Que désigne le populisme ? La Grande Librairie (2017) – France 5
- El pueblo unido jamas será vencido (2019) – Inti-illimani
- Populisme : le mot du siècle ? (2020) – France Culture
- Moi je suis une star des maladies infectieuses (2020) – Duflil
- Interview Jean-Marie Bigard (2020) – France Bleu
- Le populisme de gauche est-il une stratégie durable ? (2021) – Mediapart
- La grande interview de Marine le Pen (2022) – La Provence
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Réferences
↑1 | Finalement le mouvement gilet jaune a été bien plus proche des premiers populismes que ne l’a été la FI ou Podemos |
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↑2 | Verbeek, Bertjan, et Andrej Zaslove. Populism and Foreign Policy. Édité par Cristóbal Rovira Kaltwasser et al., vol. 1, Oxford University Press, 2017 |
↑3 | Cas Mudde et Cristóbal Rovira Kaltwasser, Populism : A Very Short Introduction, Oxford, Oxford University Press, 2017. Traduction française par Benoîte Dauvergne : Cas Mudde et Cristóbal Rovira Kaltwasser, Brève introduction au populisme, préface de Jean-Yves Camus, Éditions de l’Aube, 2018 |
↑4 | On peut prendre l’exemple des indépendantistes corse qui défende la spécificité de l’identité corse et de la « nation corse » https://www.challenges.fr/politique/qu-est-ce-que-la-nation-corse_46575 |
↑5 | Comme quand Bourdieu a analysé les rapports de classe non plus comme uniquement économique mais également par le prisme des pratiques culturels différentes. Je sais que ça a pas grand-chose à voir avec le populisme mais j’ai besoin de citer Bourdieu à chaque vidéo et là je risquais de pas le faire. |
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